De notre village berbère Anrar à Douar Tafza jusqu’au hameau berbère de Tamzenddirt (1150m) pour commencer notre randonnée de 5 heures à travers la rivière et monter le long d’un chemin étroit et sinueux entouré de champs de maïs vers Anins et le col (1670m ). De là, nous descendons vers la cascade d’Aghbalou (1148 m) où nous nous arrêterons pour notre pique-nique près de la cascade ; une occasion, peut-être, de se rafraichir ?Notre douce randonnée de cet après-midi se fait en partant pour le village berbère d’Aghbalou, où nous traverserons l’Assif Ourika pour rejoindre notre véhicule qui nous emmènera à travers cette belle vallée jusqu’au bord de la rivière hameau de Setti Fadma avec ses bosquets de noyers anciens, où nous pouvons faire une promenade de 45 minutes autour des boutiques d’artisanat au milieu des vergers de pommiers, puis retourner à notre village d’Anrar vers 7h00 du soir.
Après 45 minutes de route jusqu’à Ouirgane, nous partons avec notre guide de montagne du Maroc vers l’est à travers des champs de maïs et de fleurs. Nous suivons le cours de la rivière en montant et en descendant de petites collines parsemées de genévriers rouges, en passant par des hameaux berbères isolés jusqu’à ce que nous atteignions les mines de sel de Marigha. Les Berbères exploitent le sel en utilisant une méthode inchangée depuis des siècles. Vous les apercevrez peut-être à cheval de village en village, vendant le sel à dos de leurs ânes.
A 15 minutes en voiture du hameau berbère de Setti Fadma, célèbre pour ses cascades à proximité et ses noyers centenaires.
Ici, nous laissons notre véhicule pour commencer notre randonnée circulaire de 5-6 heures vers l’ouest à travers la rivière, en partant d’Agadir n’Aït Boulmane (1509m). Puis vers le nord, le long d’un chemin étroit et sinueux près du hameau berbère de Chiqr (1900m). Continuation par le col du Tizi n’Ougadil n’Boulmane (2200m) avec la chaîne du Jbel Oukaïmeden devant nous.
De là, nous descendons jusqu’à Imi n’Taddert et traversons la vallée jusqu’au village berbère de Tourichtt où nous nous arrêterons pour notre pique-nique devant la cascade; une occasion, peut-être de se rafraîchir. Notre randonnée de 2 heures l’après-midi se fait en descendant via de petites cascades jusqu’au hameau berbère d’Amlougghi, pour arriver au village d’Aït Barqa où nous traverserons la rivière jusqu’à notre véhicule à Hadd n’Azegaour pour notre retour à notre village d’Anrar, où nous devrions arriver vers 19h00.
Le Toubkal est le plus haut sommet d’Afrique du Nord, le 2ème plus haut sommet d’Afrique (13 667 pieds)
Nous partons aujourd’hui vers le sud-ouest en longeant la ville berbère d’Imlil à environ 35 minutes de route de notre village (1740 m), connu sous le nom de « Petit Chamonix » du Maroc, situé, comme nous le sommes, dans les contreforts supérieurs des montagnes du Haut Atlas occidental. du Parc National du Toubkal. Avec des ruisseaux et des sentiers qui se ramifient dans toutes les directions, nous traversons la vallée de Tamatert jusqu’à ce que nous atteignions le hameau d’Achelm pour bifurquer sur environ 4 km vers le sud vers le village berbère d’Aroumd (Aremd) (1843m), en passant les hameaux de Taourirt, Targa et Imoula, de haut en bas les pentes abruptes, les sommets déchiquetés du Haut Atlas occidental du massif du Jbel Toubkal – à 4167m le plus haut sommet d’Afrique du Nord – devant nous, avec ses sommets impressionnants les Jbels Aguelzim (3547m), Aksouâl (3847m) et l’Adrar Adj (3122m) nous observent tout le long du trajet.
Nous nous arrêterons à Aroumd pour visiter ce village assez singulier de la vallée de l’Assif Aït Mizane, construit maison sur maison sur un grand éperon morainique surplombant d’anciens champs irrigués en terrasses d’orge, de maïs et de légumes et toujours entouré d’amandiers et de noyers. Nous continuons ensuite sur 8 km supplémentaires jusqu’au village tout aussi pittoresque de Sidi Chamharouch, un village berbère situé à côté d’une cascade et d’un petit ruisseau, encore une fois avec ses maisons en pisé apparemment construites de manière quelque peu chaotique les unes dans les autres. Ce village est un lieu de pèlerinage pour les musulmans dévots et il y a un sanctuaire maraboutique – interdit aux non-musulmans – qui serait une relique d’un culte religieux et naturaliste préislamique. Nous ferons une pause pique-nique, à la vue du Jbel Toubkal, avant de redescendre à pas feutrés de l’autre côté de la vallée vers le ravissant Douar Samra où l’on se dit adieu – « bissalaama » signifie au revoir – à votre guide de montagne.